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XADA POLITICUS
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24 mai 2012

Pardonner au Diable ?

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 La réconciliation et le pardon n’excluent en aucune manière la justice. Pour qu’il y ait pardon, il doit y avoir justice. Cela ne souffre d’aucune ambiguïté. Tous ces crétins, tels des perroquets qui parlent aujourd’hui de réconciliation et de pardon semblent l’ignorer. Il est impossible de pardonner à celui qui ne fait preuve d’aucun remord. Il est impossible de pardonner à son bourreau pendant qu’il continu son forfait… Dieu lui-même, malgré son immense miséricorde ne pardonne pas tout et n’importe quoi ! Il est insensé de vouloir pardonner plus que le créateur lui-même. Cela serait pure prétention ! Les juifs l’ont compris, et ne pardonneront plus à leurs bourreaux pendant qu’ils se feront massacrer. Raison pour laquelle plus d’un demi-siècle après la Shoa, ils continuent de traquer les ex nazis dont la plupart ne manifestent aucun remord pour les crimes qu’ils ont commis. Est-ce de la stupidité ou de la naïveté, ou même les deux, si les africains en général et les ivoiriens en particulier pardonnent n’importe comment, tout et n’importe quoi ? Il ne faut jamais l’oublier, il est des crimes impardonnables qui propulsent leurs auteurs dans les limbes éternelles de l’enfer. Pourquoi pardonner ce que Dieu lui-même ne pardonne pas ?La traite négrière, la colonisation, la néo colonisation à laquelle l’on assiste actuellement ont pourtant causé dix fois plus, vingt fois plus, que sais-je, de morts que la Shoa. Pourquoi les juifs, plus de soixante ans après la deuxième guerre mondiale ne pardonnent-ils pas à leurs bourreaux, pendant que les africains pardonnent, eux, l’impardonnable ? Parce qu’ils envoient ainsi un signal fort à tous ceux qui, néo nazis et autres, rêveraient d’une nouvelle « solution finale ». Si des africains vont un jour faire en occident, rien que le dixième de ce que les occidentaux ont fait et continuent de faire en Afrique, on peut être sûr et certains, qu’ils ne bénéficieront d’aucun pardon et qu’ils seront traqués jusqu’à leur dernier souffle de vie. Il faut vraiment être crétin et masochiste pour pardonner et se réconcilier avec le diable, car pour éventrer des femmes enceintes, égorger des êtres humains, torturer et massacrer des femmes et des enfants, il faut être animé de l’esprit de Satan.


156942_heinrich_boere_ete_juge_derniersHeinrich Boere, c'est l'histoire d'un ancien nazi qui ne s'est jamais caché. Il n'a jamais nié avoir abattu trois résistants en 1944 alors qu'il faisait partie d'un escadron de la mort SS néerlandais. Ce groupement est soupçonné d'avoir commis des dizaines de meurtres. Heinrich Boere, né de père néerlandais et de mère allemande, a décidé de fuir dans sa ville natale, Eschweiller, en Allemagne, après la guerre. Les Pays-Bas l'ont condamné par contumace dès 1949. Mais l'Allemagne a toujours refusé de le livrer aux autorités néerlandaises pour répondre de ses crimes.

Engagé dans les Waffen-SS en septembre 1940, Heinrich Boere a d'abord combattu sur le front russe. Puis, il rejoint la Hollande où il intègre le commando spécial "Feldmeijer", chargé de mener la lutte contre les résistants. Ce commando mène l'opération "Silbetanne" ou "Sapin d'argent", tuant au moins 54 civils. Un marchand de vélos, un pharmacien et un fondé de pouvoir tombent sous les balles d’Heinrich Boere.

Heinrich Boere, pourtant condamné par la justice néerlandaise, a pu vivre tranquillement en Allemagne pendant plus de 60 ans après la guerre. Jusqu'en 1976, il exerce la profession de mineur. Les demandes d'extradition formulées par Amsterdam échouent les unes après les autres : l'Allemagne ne veut pas l'extrader. Et  la justice allemande ne veut pas le poursuivre, estimant que les meurtres qu'il a commis étaient des "actes de guerre". Ce n'est qu'à la fin des années 2000, alors que Boere vit paisiblement dans une maison de retraite, que l'histoire va le rattraper. Il est finalement poursuivi en Allemagne pour ses actions durant la Seconde guerre mondiale. Son procès devant la cour d'assises s'ouvre en octobre 2009, soit  65 ans après les faits qui lui sont reprochés. Heinrich Boere écope de la prison à vie, à l'âge de 88 ans.

Source : L’internaute

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