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XADA POLITICUS
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8 juillet 2011

No comment ! Anicet Djéhoury

 Et si des milliers de prisonniers ont été libérés, ce n’est pas par la grâce d’une loi d’amnistie, mais pour guerroyer aux côtés de « libérateurs » pas si désintéressés. Désormais revêtus de l’uniforme de l’armée dite républicaine, les ex-détenus pillent tout sur leur passage et sèment la désolation dans les rues de la capitale économique.

 

Pendant ce temps, vidée des criminels et autres braqueurs, la maison d’arrêt civile d’Abidjan s’apprête à recevoir ses nouveaux pensionnaires : des professeurs d’université, des économistes, des intellectuels et des journalistes. Leur seul tort, avoir participé ou soutenu le dernier gouvernement Gbagbo.

 

A Duékoué pourtant, Amnesty International raconte que les forces fidèles à Alassane Ouattara ont ordonné «  aux hommes et aux jeunes de s’aligner et leur ont demandé de décliner leurs prénoms et noms et de présenter leurs cartes d’identité… » La suite, on la connaît. Ils ont été massacrés. Plusieurs centaines de morts, coupables d’appartenir à l’ethnie guéré. Une ethnie réputée favorable à Laurent Gbagbo.

 

Aucun responsable de ce massacre n’est à ce jour arrêté. Dans cette ville située à plus de 500 kms d’Abidjan, ce sont les victimes qui baissent la tête lorsqu’elles croisent le regard de leurs bourreaux. Pensent-elles réconciliation nationale ou désir de vengeance ?

 

Anicet Djéhoury

 

 

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