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XADA POLITICUS
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20 juin 2011

Déliriums tremens : Les criminels remplacent policiers et gendarmes.

 

 

« Les parkings sont partagés » : une expression issue du milieu des « djosseurs de namas » qui pullulent dans les rues du plateau (quartier administratif) dont le rôle est d’aider les automobilistes à se garer. Ce langage montre à lui tout seul l’origine sociale des mercenaires d’Alassane Ouattara, quand ce ne sont pas des criminels sortis de prison et armés. Ce sont donc des voyous et des criminels de tous genres, braqueurs de banque, assassins, violeurs, voleurs et dangereux psychopathes circulant à pied ou à bord de véhicules sans plaques d’immatriculations braqués aux particuliers, qui composent l’essentiel des éléments des mercenaires Frci, ex Fafn qui ambitionnent de se substituer aujourd’hui aux institutions légales de la république de l’armée, de la gendarmerie et de la police. La légalisation du crime en Côte d’ivoire est réelle. Personne ne devrait s’étonner de la multiplication des kidnappings, meurtres, viols et vols dans le sud de la Côte d’ivoire. L’indignation de l’ONU transpire l’hypocrisie et la mauvaise foi, quant on sait que c’est cette même institution qui apporta soutient matériel, financier et militaire à ces criminels aux ordres d’Alassane Ouattara. Ce dernier, conscient du rejet dont il est l’objet de la part de la majorité des ivoiriens a confié sa sécurité à l’armée française, quand dans le même temps il tient le peuple ivoirien sous la menace armée de ses milices sanguinaires. Ce sont aujourd’hui des repris de justice qui font la loi dans les commissariats et les brigades de gendarmeries. Policiers, gendarmes et bandits devenus collègues et travaillant ensemble ? Qui arrêtera qui dans ces conditions ? Que devrait il se passer, quant un gouvernement issu d’un putsch sanglant, confie la sécurité de l’état aux criminels ?

 

 Côte d'ivoire: Les dozos d’Ouattara refusent de libérer les commissariats

 Le Temps

 Les hommes d'Alassane Ouattara qui occupent les commissariats refusent de partir. Pour certains, ils n'ont pas encore perçu leur dû. En effet, dans le contrat, chacun devait percevoir la somme de 5 millions de Fcfa. Après la mission, ils n'ont rien reçu. Alors ils menacent de retourner leurs armes contre leur employeur. «Nous voulons notre argent. C'est tout. Ils nous connaissent», menacent-ils.

Les autres estiment que le fait d’occuper les lieux est leur part du gâteau. «Nous avons eu du travail. Il n'est pas question pour nous de quitter. Alassane a eu son fauteuil présidentiel. Nous avons eu aussi notre poste. Si on doit laisser, il faut que lui aussi quitte le palais. Nous n'avons pas fait ce travail pour sortir zéro. Nous n'allons pas bouger. On va se tuer s'ils s'amusent».

Avant de poursuivre: «chacun gère son secteur. Nous gérons les commissariats et autres. Eux, ils gèrent le gouvernement et le palais. Les parkings sont partagés1».

Il faut dire qu'il y a eu des échanges de tirs à Koumassi entre les Forces onusiennes et de la Licorne, d’un côté et de l’autre, les "ex-rebelles". Les premiers voulaient déloger les seconds. La tentative n'a pas marché. Les "ex-rebelles" sont toujours en place.

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