Gbagbo, le peuple et l’ingratitude
Le peuple meurt de faim, Gbagbo danse. Le peuple cri famine, Gbagbo tire. Bilan : un morts et des dizaines de blessés. Merci président pour ta gratitude. Merci de tirer sur ceux qui t’ont fait “roi“ et qui ont donnés leur vie pour te défendre, lorsque tu étais pourchassé comme un chien galeux par les néo-colons et leurs rebelles. Merci, mille fois merci de te soucier de la souffrance du peuple qui te porte et qui bientôt te ramènera là où il t’a pris, c'est-à-dire dans l’opposition, car tu es un bon opposant ,mais un piètre et ingrat président.
Non seulement tu ne fais absolument rien pour soulager la souffrance de tes protecteurs et employeurs, mais tu oses, dans la plus méprisable ingratitude, leur faire tirer dessus, avec les armes achetées avec leur argent pour leur protection, par des soldats qui ont fuit comme des chiens peureux, devant l’armée française en novembre 2004. Si tu veux jouer au Robert Gueï, tu finiras comme lui, honteusement chassé comme un malfrat, puis criblé de balles comme un chien pourri.
Tu peux continuer à faire la fête et sabler le champagne pendant que le peuple meurt de faim, mais n’oublie pas que les rebelles sont toujours là, que la Françafrique te guette et n’a toujours pas renoncé à te faire ta fête. Tu creuses, jour après jour ta propre tombe par tes attitudes méprisantes envers le peuple. La Françafrique – Les néo-colons et leurs rebelles- attendent sagement que tu perdes le soutient du peuple, ensuite il ne feront qu’une bouchée de ta petite et ingrate personne.
Tu oses te prétendre démocrate, socialiste en plus. Un socialiste, un vrai, ne tire pas sur un peuple qui souffre. Tu viens de commettre la même erreur que Chirac en novembre 2004 devant l’Ivoire. Saches que le peuple est choqué par ton attitude.
Continus comme cela et il te chassera bientôt -comme Gueï- du palais présidentiel et y installera à ta place Mamadou Coulibaly, le seul homme intègre qui reste encore au FPI.
Shame on you Gbagbo, shame on you.
Shame on you Gbagbo, shame on you.
Que deviendras-tu si le peuple te lâche ? y penses-tu un seul instant ?
Quel gâchis!